25 mars 1821-2021 (200ans)
Ce 25 mars, la Grèce fête les 200 ans de sa révolution avec des défilés en costume traditionnel, et même à cheval pour la première fois, et des vols de Rafale dans le ciel d’Athènes. La covid a toutefois contrarié les projets du gouvernement. Il voulait une démonstration d’union face au voisin turc. Or nombre de dignitaires – dont le président français Emmanuel Macron ou le président russe Vladimir Poutine – ont décliné l’invitation ; le Prince Charles sera présent pour le Royaume-Uni. Reste à l’ordre du jour « le discours dominant, qui est celui d’un affrontement national entre les Grecs et les Turcs. D’ailleurs, ce discours est structurant dans la société grecque », analyse Christina Koulouri, professeur d’Histoire et rectrice de l’Université Panteion d’Athènes.
Cette année la Grèce a marqué le coup malgré la situation Covid avec de magnifiques photos que nous vous partageons. Nous espérons vous faire profiter l’année prochaine d’une réelle immersion avec des photos plus « personnelles ».
Un peu d’histoire… (Source : Wikipédia)
La fête nationale de la Grèce est la fête nationale de la République hellénique. Les célébrations ont lieu le 25 mars, commémorant la déclaration d’indépendance du pays. Celle-ci fut proclamée le 25 mars 1821 par les indépendantistes hellènes, réunis en Sénat à Kalamata1. Ce jour est hautement symbolique puisqu’il s’agit du jour de l’Annonciation, ô combien important pour la société grecque où l’orthodoxie joue un rôle prééminent. Le 25 mars est un jour férié. Ces célébrations donnent lieu à d’importantes manifestations populaires, notamment à Athènes et à Thessalonique où des parades militaires sont organisées. Des évènements similaires ont lieu dans les pays où la diaspora hellène est très nombreuse, comme aux États-Unis. Le 25 mars est également férié à Chypre, pays hellénophone historiquement liée à la République hellénique.
Le 25 mars est déclarée fête nationale par le décret royal d’Othon Ier, en 1838. Le 28 octobre est une fête nationale officieuse : elle commémore le refus du Premier Ministre Ioannis Metaxás de céder à l’ultimatum italien et de laisser la Grèce se faire envahir par l’Italie fasciste, le 28 octobre 1940.